11 décembre 2007
Petit meurtre en silence
Le silence de ta bouche, nié par tes yeux, me tue à petit feu.
Même tes ongles s'enfonçant de plus en plus profond dans la chair de mon dos me font moins souffrir.
Je voudrais presque qu'ils m'achèvent plutôt que de ne pas savoir.
Pourquoi ne dis tu rien ? Qu'ai-je pu faire mal qui t'empêche à ce point de me le reprocher sans hésiter ?
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